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Les ressources numérique

 Les ressources numérique dans le domaine de l’éducation c’est l’ensemble des services en ligne, des logiciels de gestion, d‘édition et de communication(portails, programmes, moteurs de recherches, application pédagogiques, mallettes) ainsi que des données (laïques, géographiques, démographiques…) et des supports d’actualités (Articles de presse, programmes télévisés, clips audio…) Les ressources éducatives libres (REL):  Les ressources éducatives libres(REL) sont des matériels d’apprentissages, d’enseignement, et de recherche sur tout format et support, relevant du domaine public ou bien protégés par le droit d’auteur et publiés sous licence ouverte, qui autorisent leur consultation, leur réutilisation, leur utilisation à d’autres fins leur adaptation et leur redistribution gratuites par d’autres. 

Kantisme et empirisme chez Hans Kelsen

  Kantisme et empirisme chez Hans Kelsen Véronique Coq 1 Les principaux ouvrages de H. Kelsen se réfèrent explicitement à la philosophie kantienne. Dans la Théorie pure du droit par exemple, l’auteur souligne que la Théorie pure « transpose le principe de la logique transcendantale de Kant en voyant dans le devoir, dans le Sollen, une catégorie logique des sciences normatives en général et de la science du droit en particulier »1. Dans la Théorie générale du droit et de l’État suivi de La   Doctrine du droit naturel et le positivisme juridique, l’auteur développe le rapport qu’entretient le positivisme juridique avec l’idéalisme critique de Kant2. Les références sont pléthoriques3 et innervent l’ensemble de son œuvre, à travers la question de l’éthique kantienne4 notamment. Même s’ils sont parfois implicites5, ces nombreux renvois expliquent la proximité avec le philosophe allemand. En effet, de la même manière que Kant s’interroge sur les conditions de possibilité de la connaissan

Qu'est-ce que la philosophie analytique?

Qu'est-ce que la philosophie analytique? Pour identifier cette thèse fondatrice de la philosophie analytique, on peut partir de la phrase qui ouvre le livre de Dummett et qui contient une caractérisation générale de la philosophie analytique qui, 1 Ce texte est une version très légèrement remaniée d'un exposé prononcé le 1er avril 1999 lors d'une journée MAFPEN de l'Académie de Caen consacrée à la philosophie analytique. 2 on va le voir, correspond assez bien à une bonne partie de la production philosophique dite "analytique"3: "Ce qui distingue la philosophie analytique en ses divers aspects d'autres courants philosophiques, c'est en premier lieu la conviction qu'une analyse philosophique du langage peut conduire à une explication philosophique de la pensée et, en second lieu, la conviction que c'est là la seule façon de parvenir à une explication globale4" Le but final de la philosophie analytique serait donc d'atteindre à une

Le tournant linguistique

CHAPITRE PREMIER Le tournant linguistique Ce qui distingue la philosophie analytique en ses divers aspects d'autres courants philosophiques, c'est en premier lieu la conviction qu'une analyse philosophique du langage peut conduire à une explication philosophique de la pensée, et en second lieu la conviction que c'est là la seule façon de parvenir à une explication globale. Ces deux principes jumeaux sont représentés tant par les positivistes logiques que par Wittgenstein dans toutes les phases de son développement, par la philosophie oxfor- dienne << du langage ordinaire », tout comme par la philosophie postcarnapienne aux États-Unis, telle que Quine et Davidson la représentent, bien qu'entre tous ces auteurs les différences soient considérables. Cette préséance du langage sur la pensée dans l'ordre de l'explication a été inversée dans nombre de travaux récents inscrits dans la tradition analytique; ils prétendent que le langage ne peut être expliq

Qui suis-je

   La prise de conscience de soi Qui suis-je ? Il n'est donc pas si aisé de saisir immédiatement ce qu'est une personne: elle est l'objet d'une expérience incontestable, dont on ne peut pourtant guère rendre compte de façon satisfaisante. Descartes croyait pouvoir déduire de l'expérience du « je pense » que je suis une chose pensante. Cela ne va pas de soi. Le philosophe Thomas Hobbes objectait ainsi que c'est comme si je déduisais du fait que je me promène que « je suis une promenade ». L'identité ou l'unité du sujet, dont on ne doute cependant jamais, restent mystérieuse. Parallèlement, je ne doute pas un instant de l'expérience intime que j'ai de l'existence, de l'unité et de la permanence de ma propre personne à travers le temps et le changement. Et pourtant: quelle expérience aurais-je de moi-même si je n'avais ni pensées ni perceptions ? Par exemple, si l'on se réfère à l'expérience que nous faisons tous du sommeil profo

LES ANTÉCÉDENTS

  Première partie.  VALEURS, ÉTATS D’ÂME  Chapitre I   LES ANTÉCÉDENTS  Retour au sommaire   L'âge romantique, au point de vue psychologique, moral, esthéti que et religieux, est le temps de la première personne, le temps du je,  qui peut être couplé avec le tu, et qui, associé à d'autres je, peut cons tituer un nous, dont la revendication donne à l'espace social et politi que des colorations nouvelles. L'expérience humaine s'organise autour  de cette préoccupation dont dépendent le bonheur ou le malheur, la  santé ou la maladie de celui qui se donne pour tâche majeure la prise  en charge de sa vie personnelle, foyer des significations et des valeurs  naturelles et surnaturelles.  Le je, le moi, la première personne, ne sont pas absents des âges  antérieurs de la culture. La littérature, la philosophie ont pour heu  d'origine et pour aboutissement la conscience de soi. La vie intellec tuelle et spirituelle, la recherche esthétique présupposent une élucida tion d